Je découvre la passion de peindre. à la Pentecôte 1994.
Autodidacte, je m’exerce d’abord à l’aquarelle sur le motif essentiellement,
puis premiers pas à l’huile.
Le dessin, je le travaille à l’Atelier de « la Grande Chaumière » à Paris.
1995 suite…
Cours aux Beaux Arts de Troyes
Je suspends mon activité professionnelle, et me consacre davantage à ma .passion
1996 suite…
1997 suite…
1998
Cours de peinture chez Yolande Coomans dans son atelier à Paris.
Stages de modelage Beaux Arts Troyes.
2000 suite…
découverte du collage
2001
Je cherche comment libérer davantage cette créativité qui m’éclaire et me fait avancer
sans trop savoir vers quoi !
2003
Stage animé par André Gence : artiste peintre et prêtre à la Mission de France.
Je découvre ses peintures exposées à « l’Espace Cathédrale » à Troyes.
2004 suite…
Je suis à l’écoute des conseils, des pistes que l’on me donne, je reste influençable
et ce que je peins me laisse insatisfaite.
Ce fut un long combat entre :
suivre les avis de chacun, le regard des autres et leur sensibilité
et me laisser guider intérieurement par ma propre vision du monde.
C’est enrichissant la lutte, je ne regrette pas d’avoir combattu. Mais finalement il a fallu que je mette tout le monde à la porte. Dans l’atelier maintenant je suis tout seul avec ma peinture et l’inconnu, Alfred MANESSIER
2006
Un pas se franchit.
J’arrête définitivement mon activité professionnelle et m’installe à la campagne
dans un endroit calme,
un atelier lumineux et spacieux est aménagé dans un grenier loin de tous les regards,
ce lieu devient « l’Atelier de la Borne Carrée »
c’est là que je travaille seule avec…… l’Inconnu.
je lâche petit à petit le figuratif, je m’éloigne du sujet et je libère le trait, la forme, la couleur….
2007
Deuxième rencontre avec André GENCE en août 2007, chez lui à Marseille.
André GENCE éclaire mes résistances, celles de garder les effets agréables des lignes
ou des couleurs chatoyantes, effets qui me plaisent mais qui me bloquent.
Souvent ce qu’il faut détruire, c’est ce à quoi on tient le plus. André GENCE
2008 suite…
J’accueille davantage, aujourd’hui cette passion de créer, comme une pulsion de vie, comme un moyen
d’ avancer vers la lumière.
C’est un espace qui s’ouvre en moi, secrètement, souvent à mon insu, comme un lieu d’expression de foi et de vie.
De cette ouverture nouvelle, une exposition est née.
Les Femmes Végétales Galerie Esprit d’ART Anglure Haute Marne
j’écrivais alors : ma démarche est faite d’alternance, de chevauchements, de tâtonnements et de lâchers……
Se lâcher, c’est accepter de marcher sur un chemin de solitude, de nudité, c’est quitter le rivage de certitude et de tranquillité en se regardant stérile en peinture, pour traverser l’incertitude et les bouleversements, les renoncements en devenant fécond de la vie en peinture. André GENCE
……. Les lignes, les formes, les couleurs se posent, se composent sur la toile petit à petit, pas à pas et aussi sur un équilibre, une sorte d’existence qui se crée d’elle-même, qui se tient,et me soutient….
Découverte de la matière, de la terre, création de petites sculptures.
2011 suite…
Première expérience d’une création, inspirée par la méditation sur un texte de l’Évangile
Les figures féminines selon St Jean
7 peintures 7 dessins avec textes de méditation
En l’’église Saint Jean Baptiste à Chaource
dans le cadre du Festival Art Culture et spiritualité : diocèse de Troyes
2012
première expérience Land ART
Je sors de l’atelier,
Je crée en pleine nature, en plein vent, en pleine lumière…
Une ouverture de tous les sens corporels, semble favoriser alors
une autre ouverture, plus intérieure, plus profonde, plus mystérieuse
exposition :
« Sur la terre comme au ciel »
Forêt de CUSSANGY Aube
– Création de sculptures en grillage et colle, sur roseau flexible
exposition à l’Espace Argence à Troyes Aube
– sculptures en terre « qui regarde vers lui …«
exposition ARTFUSION/ARTES Galerie Pont Ste Marie Aube
2013
Ombre lumière Exposition de dessins en l’église Saint Jean Baptiste à Chaource
je crée à ce moment là un festival l’art et le sacré hier et aujourd’hui
dont le but , est d’ouvrir les églises rurales.
Des femmes porteuses naissent des formes lumineuses que je nomme les lucioles
Les lucioles sont lumineuses pareilles à l’étoile dans la nuit et d’autres ont la couleur de la nature qui m’environne
que représentent elles ? rien de particulier,peut être « le sacré » dans le végétal, le minéral, l’animal et l’humain ? tout ce qui est vie et vit ensemble à l’infini…
Elles signifient peut être,
ces petites lumières , inattendues, inaperçues, inespérées qui jalonnent toute vie ?
ce sacré si enfoui et si présent par l’éclat subtil qu’il manifeste à chaque souffle !
2015
L’église de Pargues m’invite j’expose 15 toiles abstraites
Je travaille en lien avec le lieu.
Espace qui m’inspire par ses dimensions vertigineuses ( coupole et puits de lumières )
ses larges baies….
je choisis l’histoire de ce lieu ( qui a surgit au 2ème siècle ) pour expérimenter une recherche quasi archéologique de ma propre création artistique .
Expérience étonnante, j’explore dans mes réalisations de mes « débuts » à maintenant, chaque partie vivante enfouie jusqu’alors dans l’épaisseur de mes répétitions.
Je trouve des petits espaces colorés , vivants, résonnants , et je m’y appuie en me laissant conduire par eux vers une manière de créer totalement nouvelle, et vibrante de justesse .
Je ne peins plus ce que je veux, mais ce que ce que je sens..
La rupture se fait, je quitte sans le savoir vraiment le rivage connu, pour une traversée
qui me fait approcher, l’inconcevable .
La couleur, le mouvement, la brutalité parfois des contraires, la résonance bouleversent en profondeur mes certitudes , et fait voler en éclats un vouloir qui jusqu’alors m’enfermait .
La rupture devient alors brûlante de justesse .
2016
Exposition à l’Office du Tourisme de CHAOURCE
Irrésistible mouvement
Une série de 10 toiles créées en quelques semaines, je souhaitais m’exercer, reprendre le fil d’une inspiration porteuse et lumineuse.
Exercice vécu comme un brouillon avec la certitude qu’il serait destiné à être effacé, détruit, recouvert par d’autres idées.
Et puis dans ces essais libres, presque oubliés, j’ai entendu et vu une douceur colorée, murmurée, qui m’a bouleversée.
Ce n’était ni la réussite, ni la beauté, ni même un éclat …
… mais la révélation d’un mystère et d’une évidente vibration profonde.
Sensation déjà vécue, d’être une main, dans une autre main !